Les
Aztèques1 étaient convaincus que le sang humain des sacrifices
fournissait l’énergie nécessaire à la bonne marche du cosmos, à
la course des planètes et au retour des saisons. Les victimes au
torse déchiré et aux entrailles exhibées par les poignards
d’obsidienne des prêtres rejoignaient les dieux aux noms desquels
ils périssaient car, jadis, ces dieux s’étaient eux-mêmes
sacrifiés pour sauver le monde. La mort des hommes constituait donc
le moteur de l’Univers. Une guerre n’était qu’un moyen de
trouver du combustible, à savoir des captifs destinés au sacrifice.
Chacun se pliait cependant volontiers à ce destin auquel préparait
l’éducation de tout guerrier aztèque.
Extrait
de la thèse La Mort cette inconnue,
par Francis RAZORBAK.
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