GILGOULIM
: Le Zohar,
« Livre des Splendeurs
», ouvrage de référence des cabalistes, attribue plusieurs causes
aux réincarnations. (Gilgoulim signifie littéralement «
transformations »). Parmi elles : ne pas avoir eu d’enfant, ne pas
s’être marié. De surcroît, si quelqu’un se marie mais meurt
sans avoir engendré, époux et épouse passeront par une
réincarnation avant de s’unir de nouveau dans deux autres vies.
Car, pour les cabalistes, l’union entre un homme et une femme
embrasse les trois dimensions, physique, émotionnelle, spirituelle,
et constitue un chemin capital vers l’infini.
La tradition juive considère
que, d’une manière générale, il est fréquent que des époux se
soient déjà connus dans d’autres vies.
FEMME SANS ENFANT : Un homme
s’avérait incapable d’engendrer, raconte un texte de la Cabale.
Un sage lui expliqua qu’en fait son épouse n’était pas
réellement sa compagne. Il l’avait reçue en propriété alors
qu’il n’en était pas propriétaire. Et comme l’âme de sa
femme était de nature profondément masculine, il était normal
qu’elle n’ait pu lui donner de descendance.
MARIAGE : Selon le Zohar,
le mariage constitue un important terrain d’expérience, essentiel
au développement spirituel. Les époux s’unissent pour résoudre
les conflits nuisibles à leur croissance intérieure. À chacun, à
chacune, l’autre qu’il mérite.
ÉLEVER UN ENFANT :
Similairement, l’expérience d’élever un enfant est considérée
comme un élément indispensable de l’existence terrestre. Si l’on
n’a pas été capable d’élever correctement un enfant durant au
moins l’une de ses vies, on continuera à se réincarner jusqu’à
la réussite complète de cet exercice.
Extrait
de la thèse La Mort cette inconnue,
par Francis RAZORBAK.
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