« Très loin à l’est de
la mer de Chine, à l’endroit où le ciel est décollé de la
Terre, est un abîme immense, sans fond, qu’on nomme « le
Confluent universel ». Là, toutes les eaux de la Terre et celles de
la Voie lactée (fleuve collecteur des eaux célestes) s’écoulent
sans que jamais son contenu n’augmente ou ne diminue. Entre ce
gouffre et la Chine, il y a cinq grandes îles,
Tai-yu, Yuan-kio, Fang-hou, Ying-tcheou, P’eng-lai. À leur
base, ces îles mesurent chacune trente mille stades de tour. Leur
sommet plane à neuf mille stades de circonférence. Les édifices
qui couvrent les îles sont tous en or et en jade. Les animaux y sont
familiers. La végétation y est merveilleuse. Les fleurs embaument.
Les fruits mangés préservent de la vieillesse et de la mort. Les
habitants de ces îles sont tous des génies, des sages. Chaque jour,
ils se visitent en volant à travers les airs. »
Extrait
de la thèse La Mort cette inconnue,
par Francis RAZORBAK.
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