« Je ne sais si celui qui
m’a créé
M’a destiné au ciel ou à
l’enfer.
Une coupe, une adolescente,
un luth au bord d’un champ,
Je m’en satisfais au
comptant et te laisse ton paradis à crédit.
Ignorant, ce corps matériel
n’est rien,
Le cycle des cieux, la face
de la terre ne sont rien.
Fais attention dans ce
combat entre la mort et la vie,
Nous sommes attachés à un
souffle et ce souffle n’est rien.
Ne poursuis pas le bonheur,
la vie est le temps d’un soupir. »
Omar
KHAYYAM (1050-1123), Rubai
Yat.
Extrait
de la thèse La Mort cette inconnue,
par Francis RAZORBAK.
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