Les Thanatonautes (Bernard Werber) : 142 – GÉOGRAPHIE CÉLESTE

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vendredi 30 janvier 2015

142 – GÉOGRAPHIE CÉLESTE

La Genèse est le premier texte à fournir une situation géographique précise au Paradis : le confluent des sources des fleuves mésopotamiens Tigre et Euphrate. En 379, saint Basile fait figure de précurseur en matière d’astronomie en le plaçant au-delà du firmament des étoiles, dans un univers plus ancien que le monde visible.
Dante, pour être poète, n’en estime pas moins que le Paradis se doit de se situer dans un lieu bien concret, en l’occurrence dans « l’enveloppe » qui selon lui entoure les étoiles. Le jésuite allemand Jeremie Drexel (1581-1638) se livre à des calculs compliqués pour affirmer que les Elus s’en vont à exactement 161 884 943 milles de la Terre. Thomas Henri Martin (1813-1933) a une vision large : le Paradis, dit-il, se trouve dans tous les corps célestes.
Jermain Porter (1853-1933), directeur de l’Observatoire de Cincinnati (Ohio) et ancien étudiant en théologie, cherche dans ses télescopes l’emplacement astronomique du Paradis. Il est convaincu qu’à force d’explorer la voûte du ciel, les scientifiques ne pourront pas manquer de découvrir la « Jérusalem céleste ».
Le révérend Thomas Hamilton (1842-1925), utilisant les travaux des astronomes Maedler et Proctor, assure que le Paradis se trouve sur l’étoile Alcyon, dans le groupe des « Pléiades », à cinq cents années-lumière de nous. Le physicien français Louis Figuier (1819-1863) avait déjà placé ce qu’il nommait le « Palais des Morts » dans le soleil. Logique pour son temps, il assurait : « Il ne peut être sis plus loin, sinon les Élus mettraient trop de temps à l’atteindre. »

Extrait de la thèse La Mort cette inconnue, par Francis RAZORBAK.

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