Tchouang-Tseu |
«
Dans la lointaine
île de Kou-chee, vivent
des hommes transparents, blancs comme la neige, frais comme des
enfants. Ils ne consomment aucune sorte d’aliments mais aspirent le
vent et boivent la rosée. Ils se promènent dans l’espace, les
nuages leur servent de chars et des dragons de montures. Ils ne
s’inquiètent pas des maladies ou des moussons. Ils sont
indifférents à tout. Un déluge universel ne les submergerait pas.
Un incendie mondial les éviterait. Ils se sont élevés au-dessus de
tout. Ils montent dans les airs comme s’ils gravissaient des
marches et s’étendent dans le vide comme sur un lit. Le vol de
leur âme les porte partout. »
Extrait
de la thèse La Mort cette inconnue,
par Francis RAZORBAK.
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