Formule pour ne jamais
mourir (à prononcer vingt-huit fois tous les jours avant de
s’endormir) :
Mon abomination est la
mauvaise conduite.
Je n’ai pas de
considération pour elle. Je crois en Maât
et je vis d’elle.
Je suis Hou,
qui ne peut pas périr en ce mien nom d’Âme.
Je suis venu de l’existence
de moi-même, avec le Noun,
en ce mien nom de Khépri
en lequel je viens à l’existence chaque jour.
Je suis le maître de la
lumière et mon abomination est de mourir. Je suis le Noun,
ceux qui font le mal ne peuvent pas me nuire.
Je suis l’Aîné des dieux
primordiaux ; mon âme c’est les âmes des dieux, l’éternité,
et mon corps est la pérennité car mes manifestations sont
l’éternité comme maître des années et régent de la pérennité.
J’ai effacé mes péchés,
j’ai vu mon père, le maître du soir, celui dont le corps est à
Héliopolis.
J’ai
la charge, comme crépusculaire, des habitants du crépuscule, sur la
butte occidentale, celle de l’Ibis. »
Extrait
de la thèse La Mort cette inconnue,
par Francis RAZORBAK.
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