« Il y a au Paradis deux
portes de diamant et, près d’elles, soixante-dix milliers d’anges
serviteurs. Quand un Juste (un homme pur) arrive, ils ôtent de
dessus lui le linceul qu’il portait dans sa tombe et le vêtent de
huit habits de nuées de gloire. Et sur sa tête, ils placent deux
couronnes, l’une de pierres précieuses et de perles, l’autre
d’or. Et ils mettent dans sa main huit branches de myrte. Et ils le
font pénétrer en un lieu où coulent huit ruisseaux d’eau parmi
huit cents essences de roses et de myrtes. Et chaque Juste dispose
pour lui seul d’un baldaquin d’où sortent quatre fleuves, l’un
de lait, l’un de vin, l’un de nectar et l’un de miel. Et
soixante anges se tiennent debout devant chaque Juste et lui disent :
« Va et goûte au miel avec joie car tu t’es bien occupé de la
lecture du Livre ». »
Extrait
de la thèse La Mort cette inconnue,
par Francis Razorbak.
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